Le candidat pour les législatives à Villeurbanne a rappelé l’importance du scrutin de juin et a appelé à envoyer Jean-Luc Mélenchon à l’Elysée.
Lors d’une conférence de presse sur les marches du TNP de Villeurbanne, Gabriel Amard (LFI) s’est exprimé pour la première fois en tant que candidat aux élections législatives. Celui qui aspire à rejoindre l’Assemblé Nationale a tenu à rappeler l’importance de ces élections et à appeler à élire Jean-Luc Mélenchon premier ministre. « Nous sommes déterminés, nous saurons comment gouverner,s’est-il écrié, déterminé. Nous pouvons imposer une cohabitation à un président à peine élu, tellement il est mal élu. »
Gabriel Amard s’imagine en élu représentant de la classe populaire qui s’est éloigné de la politique et se propose de porter leur voix à Paris en travaillant trois jours à l’Assemblée Nationale et deux jours à Villeurbanne chaque semaine. « J’ai à cœur de construire un projet avec les Villeurbannais, a-t-il promis. Nous avons pris un engagement : fabriquer des lois avec eux. »
« Quelques personnes ne sont pas au rendez-vous de l’histoire »
Pour l’accompagner dans cette élection, le candidat de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES) pourra compter sur sa suppléante : la militante Melouka Hadj-Mimoune (PS). « C’est un honneur, s’est-elle exprimée. Je ne suis pas dans les grands discours mais les gens me connaissent. » Effectivement, la représentante a été applaudie par des Villeurbannais sur place, et certains ont même pris la parole pour la remercier de ses actions dans la ville. Melouka Hadj-Mimoune a d’ailleurs été investie par son parti dans sa mission à l’unanimité.
Gabriel Amard a aussi eu l’occasion de répondre aux accusations de parachutage à son encontre. « Je suis déjà élu conseiller régional dans en Auvergne Rhône-Alpes, s’est défendu celui qui est aussi le gendre de Mélenchon. J’espère une continuité. Je serais député du Rhône pour le bien commun. Le candidat s’est d’ailleurs montré très las lorsque des questions autour des propos de la candidate du Parti Socialiste (PS) Cristina Martineau, ou de l’ancien maire de Villeurbanne Jean-Paul Bret, lui ont été posés : « Je peux noter que quelques personnes ne sont pas au rendez-vous de l’histoire », a-t-il raillé avant d’affirmer vouloir « tendre la main » à ses détracteurs. « On a encore le temps de changer d’avis d’ici le douze juin», a conclut le candidat.
Une union de gauche réellement unie
Gabriel Amard a malgré tout tenu à « rendre hommage à ceux pressentis pour aller aux législatives » et qui se sont retirés à la suite de la coalition entre les différents partis de gauche. D’ailleurs, il a aussi souhaité rappeler l’importance de cette union : « On a réellement un programme partagé, ce n’est pas juste histoire de dire qu’on s’allie ». Le maire de Villeurbanne, Cédric Van Styvandael, présent aux côtés de Gabriel Amard a appuyé ces propos : « Tous les partis ont accepté le programme. Ce n’est pas un accord calculé, nous avons fait en sorte que personne ne perde son âme. »
Ce-dernier s’est aussi exprimé pour apporter son soutien au candidat pour les législatives : « Ce qui se passe est historique, félicite-t-il. J’apporterais tout mon soutien pour qu’on ait un député de gauche ». Et à l’image de Cédric Van Styvandael, de nombreux soutiens étaient présents pour accompagner Gabriel Amard lors de cette conférence de presse. Des membres du Parti Communiste Français, du Parti Socialiste, de La France Insoumise, d’Europe Ecologie Les Verts et d’Ensemble étaient présents sur les marches du TNP. Certains villeurbannais étaient également sur place et n’ont pas manqué d’exprimer leur soutien aux candidats.
Loris Castaing
Dernier article politique ici