Organisé par la Fondation des Femmes, le train pour l’égalité a sillonné la France du 26 février au 7 mars. Il s’est arrêté à Paris, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Grenoble, Lyon, Strasbourg et Lille. En ce qui concerne Lyon, il a été accueilli à la gare de Perrache le 4 mars.
Pour sa première édition, le train pour l’égalité était à Lyon durant toute la journée du 4 mars. A Perrache, voie A, le train attend son public. La Fondation des Femmes accueillait le matin les écoles, le midi, le maire, et à partir de 14h jusqu’à 15h30, le public. Le train propose des expositions, des conférences et des formations. « Ce qui est marrant avec un train c’est que ça va de ville en ville, c’est grand, c’est gros et ça fait du bruit », livre Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des Femmes. Ce projet a pour but de mobiliser et de sensibiliser tous les français aux grands enjeux de l’égalité femmes-hommes.
« Le train a pour message général : écoutez-nous bien, ajoute Anne-Cécile Mailfert, les femmes parlent mais on ne les écoute toujours pas suffisamment ». Le Centre d’Informations Des Femmes et Familles (CIDFF) bénéficie de deux wagons, portés sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et sur l’emploi. « Dans ce train, on va présenter au public nos actions et comment on travaille avec les femmes et aussi les outils que nous pouvons utiliser », explique Myriam Thomas, chargée d’accompagnement des victimes. Son objectif : sensibiliser sur les stéréotypes mais surtout sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
Cette première édition a également pour but d’alerter pendant les présidentielles, sur l’urgence de la situation. Effectivement, 81 % des femmes ont déjà été victimes de harcèlement sexuel dans l’espace public, selon Ipsos. Fondation des Femmes a mis au point un plan d’urgence qu’ils proposent aux candidats à la présidentielle. Ce plan contient dix mesures à réaliser dans les 100 jours du prochain quinquennat.
Carmen Buecher