par Ce lundi 24 janvier, aux Docks 40, avait lieu un meeting et une conférence de presse du parti d’Éric Zemmour, Reconquête. Malgré l’absence du candidat, plus de 1100 personnes ont répondu présent selon les organisateurs. La conférence de presse s’est tenue en présence de Jean-Frédéric Poisson (VIA, la Voix du peuple), Guillaume Peltier (ex vice-président LR), Stanislas Rigault (président de génération Z) et l’équipe départementale de la campagne de Zemmour 2022.
Ce lundi soir, à l’occasion du meeting organisé par Reconquête, le responsable départemental Olivier Pirra ouvre la conférence de presse. Il souligne le nombre d’adhérents national (80 000) et départemental (plus de 2 500) de Reconquête. Cela relève selon lui d’une « sacrée prouesse en l’espace d’un mois et demi » et il se dit très optimiste même si le parti peine à obtenir les 500 signatures des maires (ils sont autour de 400). Ce trésorier de VIA, la Voix du peuple, rappelle également les nombreux ralliements à Éric Zemmour dont Jean-Frédéric Poisson a été le chef de file : « il [Jean-Frédéric Poisson] a rallié Éric Zemmour en premier en retirant sa candidature à l’élection présidentielle. Il y a également le mouvement conservateur présidé par Laurence Trochu qui, en annonçant son ralliement à Zemmour, a contribué à créer une brèche au sein des Républicains ». Il remarque également l’arrivée de Guillaume Peltier et des parlementaires Gilbert Collard et Jérôme Rivière. Selon lui, l’un des principaux leviers qui permettra de gagner cette élection présidentielle, ce sont les abstentionnistes. Zemmour serait l’un des seuls candidats à réussir à toucher les jeunes et cette partie de l’électorat.
Le militant présente également le bureau départemental qui aura pour tâche de mener les deux campagnes à venir (présidentielle et législative). Concrètement, « ce bureau devra animer la campagne sur chacune des circonscriptions ». Il donne les noms de quelques référents de circonscription anciennement LR ou RN comme « Jérémy Thien, maire de Jullié dans le Beaujolais, conseiller régional LR de la majorité de Wauquiez » qui parraine aujourd’hui Zemmour et s’engage comme référent de la 9ème circonscription. Il mentionne aussi Marie de Kervereguin, ancienne conseillère régionale du RN, maintenant référente pour la 8ème circonscription.
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Un projet commun pour « la survie de la France »
Guillaume Peltier et Jean-Frédéric Poisson évoquent une volonté commune, ce qu’ils appellent « la survie de la France ». Pour le vice-président de la Reconquête et porte-parole d’Éric Zemmour, Guillaume Peltier, cette élection présidentielle porte « un enjeu de civilisation » : « C’est pour sauver la France que nous avons décidé de nous réunir dans cette maison commune. Cela fait 40 ans que nous sommes divisés dans des partis différents alors que nous sommes d’accord sur l’essentiel ». Ce qui lui importe c’est que « la droite redevienne la droite ». Il s’explique : « Il n’est plus question de voir la droite en campagne plutôt courageuse et une fois aux responsabilités, systématiquement soumise à l’eau tiède, à la pensée unique, au politiquement correct de la gauche et du centre ». Il finit par mentionner son attachement au candidat : « On le fait aussi pour le courage d’un homme. Éric Zemmour a quitté son confort de chroniqueur, de journaliste pour s’engager dans une campagne ».
Jean-Frédéric Poisson a, quant à lui, à cœur de préciser ce qu’il entend par la « survie de la France » : « Ce qui est en jeu, c’est la survie de notre modèle social, c’est l’impact de la mondialisation sur nos économies et c’est notre capacité d’assurer aux Français un système de santé public correct. Au-delà des enjeux de civilisation, il y a donc la préservation d’un certain modèle social auquel les gens sont attachés ».
Et les républicains qui ont rejoint récemment Zemmour seront-ils exclus de leur parti ?
On peut se demander si les membres LR qui ont récemment rejoint Zemmour seront exclus de leur parti. Pour Alexandre Vincendet, président de la fédération des Républicains du Rhône et de la Métropole de Lyon, c’est un grand oui. Florence Darbon et Olivier Delucenay, qui ont rejoint Zemmour et sont devenus respectivement référents de la 4ème et de la 3ème circonscription, ne se sont toujours pas désolidarisés des Républicains. Selon lui, « ils s’excluent d’eux-mêmes du parti républicain. La droite républicaine ce n’est pas l’extrême droite. Madame Darbon soutient un candidat d’extrême droite, elle sera donc exclue du parti. En tout cas, moi, je demanderai son exclusion ».
