Tous les deux ans, le label « capitale française de la culture » met en compétition plusieurs villes. Cette année, Villeurbanne a gagné. Focus sur les animations et évènements.
Le Rize, salle polyvalente de Villeurbanne, recevait la conférence de presse de lancement de « Villeurbanne 2022, capitale française de la culture ». En présence du maire de la ville, Cédric van Styvendael, du maire adjoint Stéphane Frioux et de nombreux partenaires, étaient présentées « 800 occasions de vibrer, de s’émouvoir, de se rassembler », précise le maire. En compétition face à plusieurs villes concurrentes, Villeurbanne se démarque en proposant un programme exclusivement préparé par des jeunes. « La ville est composé à 50% de jeunes de moins de 30 ans. On les intègre donc dans le processus créatif et on leur donne une place dans les décisions », assure le maire adjoint à la culture.
« Beaucoup de projets sont appelés à rester dans le temps »
Le label « Capitale française de la culture » s’inspire d’autres pays qui « mettent en avant la culture dans une ville pour un an. On contribue ainsi à mettre en avant la culture qui a souffert cet année. Beaucoup de projets sont appelés a rester dans le temps, comme les minimix », confie Marc Drouet, représentant de la ministre de la culture. Ainsi, sur les 800 projets présents cet année, le Komplex Kapharnaüm est le plus significatif. En effet, ce « parlement des collèges et lycées » donnent la voix aux jeunes (de 4ème et de seconde) autour de textes et de court-métrage. Cédric Van Styvendael affirme que « dans un moment où l’espace médiatique est toxique, haineux et mensongé, nous avons besoin de proposer autre chose à la France. cette année, la CFC aura une saveur et une responsabilité particulière ». La ville a donc 1 an pour mettre la culture au centre de sa politique sociale.