La fin de la fête juive tombera cette année le 8 décembre, hasard qui nous permet de mettre en lumière une autre festivité que la célèbre lyonnaise. Reportage à l’Union Juive Libérale de Lyon, où l’on a, ce 3 décembre, allumé la troisième bougie de Hanoucca…
Judas Maccabée (dirigeant juif du IIème siècle, considéré comme l’un des grands héros de l’histoire juive) incita ses compatriotes juifs à se révolter et ils réussirent à chasser les Syriens de Jérusalem. Hanoucca est célébrée en l’honneur de cette victoire. Le chandelier à huit branches rappelle le miracle d’une petite fiole contenant assez d’huile pour une journée qui avait été trouvée dans les débris du temple de Jérusalem après sa destruction, et qui aurait miraculeusement permis d’illuminer le chandelier pendant huit jours.
L’heure d’allumage, à la maison, se fait à la tombée de la nuit. A la synagogue, l’allumage peut se faire à partir du coucher du soleil et durant la demi-heure de combustion, toute activité domestique s’interrompt. Si l’on habite un rez-de-chaussée, elle peut être placée sur la fenêtre face à la rue, afin de répandre le miracle. A la synagogue, la hanoukia est placée au sud. Pendant les huit jours, il n’y a ni supplication, ni élégie, ni oraison funèbre, ni montée au cimetière. Pendant Hanoucca, on s’échange un cadeau par jour pendant huit jours et les enfants juifs reçoivent traditionnellement une toupie marquée de quatre initiales hébraïques qui signifient « ce fut là un grand miracle ».
Auteur : Laura Tangre