Quel avenir pour l’emploi des jeunes ?

« Chômage », le mot pèse dans tous les esprits des jeunes de l’AFEV qui participent à un atelier sur l’insertion dans la vie professionnelle. Réunis dans les locaux de l’hôtel de région, une quarantaine de jeunes ont activé leurs méninges pour faire face à la précarité.

Répartis en six groupes de travail, les jeunes de l’AFEV se sont interrogés sur les solutions qui mènent à l’emploi dans une société où le chômage atteint plus de 20% en moyenne (chiffres INSEE chômage  2011). Pour tenter d’y répondre, Laurent Jeanneau, journaliste à Alternatives Economiques invité à cet atelier, a fait part de ses constats. Pour la « génération galère », comme il le souligne, les problèmes s’accumulent.  Stages et contrats à durée déterminée à répétition s’ajoutent au tableau noir. Pour autant, mieux vaut ne pas quitter les bancs de l’école trop rapidement. C’est le conseil que Laurent Jeanneau donne aux jeunes puisque selon lui, « être diplômé de l’enseignement supérieur reste un plus pour pouvoir s’en sortir sur le marché du travail ».

30 ans de mesures gouvernementales

La réalité concernant l’emploi des jeunes reste un problème majeur. « Ca fait déjà plus de trente ans qu’on multiplie les dispositifs pour aider les jeunes à trouver un emploi », fait remarquer le journaliste. A chaque gouvernement ses mesures phares pour tenter d’agir. Si on fait le bilan de ces politiques publiques, Laurent Jeanneau distingue deux méthodes : la première consiste à baisser le coût du travail des jeunes ou à subventionner leur emploi pour inciter les entreprises à les embaucher. Cette technique peut être efficace à la condition suivante : les emplois créent doivent être dans le secteur non-marchand, notamment le secteur public et associatif.

La seconde idée majeure, selon lui, a pour but de créer des emplois spécifiques réservés aux jeunes. C’est l’approche qu’a choisi Jean-Marc Ayrault avec les emplois d’avenir, un projet de loi présenté ce mercredi en conseil des ministres  et qui devrait être étudié fin septembre sur les bancs de l’Assemblé Nationale.

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