par Le Lyon Bondy Blog s’est entretenu avec Stéphane Gomez, candidat du Parti Socialiste pour la 7ème circonscription en vue des élections législatives. Il souhaite s’appuyer sur son bilan à la mairie de Vaulx-en-Velin.
Stéphane Gomez a été choisi par le Parti Socialiste (PS) pour concourir aux élections législatives. Il s’est présenté sur la liste d’Hélène Geoffroy, maire sortante de Vaulx-en-Velin, aux municipales et aux métropolitaines de 2020. Les élections remportées, il devient premier adjoint délégué à la politique de la ville et conseiller métropolitain. Hélène Geoffroy, ancienne candidate au secrétariat général du PS, est en ce moment porte-parole de la campagne d’Anne Hidalgo.
« Ce n’est pas une candidature de témoignage mais une candidature pour gagner »
Même si, dans le Rhône, les dernières élections municipales et régionales ont été compliquées pour le PS et que la campagne d’Anne Hidalgo patine au niveau national, Stéphane Gomez soutient que son bilan à la mairie de Vaulx-en-Velin jouera en sa faveur. « Ce n’est pas une candidature de témoignage mais une candidature pour gagner », précise-t-il.
Il souhaite porter le projet socialiste dans le cadre de l’action présidentielle. Au programme : emploi, service public et éducation, de quoi « rassembler les élus de la circonscription » et « répondre aux attentes ». Son cheval de bataille : un nouveau service public déconcentré sur les territoires. Il défendra « une vision d’un service de territorialité ». Accompagner une réforme du système éducatif dans une approche plus inclusive fait également partie de ses objectifs. Comme tous les candidats de gauche, il est favorable à une hausse des salaires, à la défense du bien être des salariés et au maintien de la durée de cotisation.
Du flou concernant d’éventuelles alliances
L’adversaire désigné de la campagne n’est pas La République En Marche (LREM) contrairement à La France Insoumise (LFI) et aux Communistes. Stéphane Gomez prend soin de mentionner qu’il est de « centre gauche » et que cela sera plus facile de composer avec une « majorité progressiste » : sous-entendu, avec LREM. Les efforts seront donc déployés pour freiner Les Républicains et l’extrême droite. LFI n’est cependant pas en reste : « Je ne serai pas un député contestataire mais un député utile. Je combattrai les mesures qui me paraissent les moins acceptables socialement ». Une référence directe aux dénonciations des Insoumis lors de la crise du COVID.
Il affirme cependant entretenir de bonnes relations localement avec Europe Écologie Les Verts (EELV) et LFI : de quoi entretenir le flou sur d’éventuelles alliances. Le principal défi reste néanmoins de vaincre l’abstention : « Nous mettrons en place une stratégie de boîtage, de tractage, de porte à porte afin de redonner le sens de l’action publique aux gens et retrouver la proximité en tant qu’élu », conclut le candidat PS pour la 7ème circonscription.
