À l’approche des élections présidentielles 2022, le Lyon Bondy Blog a décidé d’aller à la rencontre de jeunes militants des différents partis. Pour notre premier portrait, nous avons interviewer Quentin Taieb, jeune militant chez les Républicains et responsable départemental des jeunes républicains.
La Place Ambroise-Courtois (Lyon 8) se pare des lumières de Noël et le marché quotidien ravi les habitants de produits régionaux. Non loin de là, Quentin Taieb, légèrement en retard, s’installe dans le café de la place. Ce jeune militant encarté les républicains est un homme pressé. En effet, « je cumule mes études de droit et mes engagements politiques ». Rentré chez les Républicains en 2016, à 16 ans pendant les primaires, il soutient « dans le bonheur ou le malheur, Jean François Copé. Le malheur à la fin », sourit-il. « Sa candidature était de bon sens pour moi. À l’époque, j’étais au lycée et on avait de réels problèmes au niveau de l’agriculture. Je m’en suis donc saisi, d’abord avec les présidentielles. Et puis, le jeu a fait que mon implication m’a porté à Lyon, pour mes études et pour la politique », explique Quentin.
Une élection gagnée avec les jeunes?
Le jeune homme a un poste important au sein des Républicains. En effet, il est « responsable départemental des jeunes républicains. J’organise des événements comme des conférences ou des collages. Et au niveau régional, je demande »des comptes » à mes responsables départementaux. » Les jeunes républicains ont, selon lui, 1450 adhérents de 16 à 30 ans. Ainsi à chaque élection, les jeunes jouent un rôle central. « Ils s’engagent pour des causes plus que pour des partis ou des idées. Et Valérie Pécresse défend de nombreuses causes : les violences faites aux femmes et les questions de sécurité notamment. Je pense que ce sont des causes pour lesquelles les militants vont se rassembler, militer et discuter pour la faire élire », affirme le jeune militant. De plus selon lui, « n’importe quel candidat, pour une mairie ou pour la présidence de la république, se doit de préparer l’avenir. Et si les jeunes se désintéressent du candidat, c’est qu’il y a eu un raté dans le programme ou le choix du candidat. »
« Je suis très satisfait de mon engagement »
Aujourd’hui, étudiant en master de droit à Lyon, Quentin Taieb ne se voit pas pour l’instant briguer un poste en politique. Le jeune homme, collaborateur du maire de Mions, Claude Cohen, se dit « très satisfait » de son engagement actuel. « Les prochaines élections sont les municipales de 2026. Je ne me projette pas. » Malgré tout, il confie que la « politique est importante » pour lui. « Elle fait partie de ma vie. Sur une semaine, je vais m’en occuper environ 40 heures.»