par Depuis l’élection présidentielle de 2017, l’emprise de Mélenchon sur la gauche s’est plus que renforcée mais le résultat de Raphäel Glucksman a remis le parti socialiste en ordre de marche.
Au soir du 9 juin, le résultat du candidat PS-PP aux élections inquiète Jean-Luc Mélenchon. En 2022, pour les élections présidentielles, la candidate socialiste Anne Hidalgo peine à exister alors que côté Insoumis, malgré une troisième place difficile à accepter par son chef c’est “l’enflammade”. Il essaiera par tous les moyens de remporter les législatives en 2022 en appelant à la rescousse ses anciens amis de gauche. Il espère faire comme Jospin en 1997, unifier la gauche pour accéder au poste de premier ministre avec sa fameuse NUPES.
Cette coalition permet aux socialistes de garder leur nombre de députés par rapport à 2017, les écologistes gonflent leurs groupes et les communistes plongent.
Les européennes marque un profond désaccord entre socialistes et insoumis
Les socialistes profondément attachés aux valeurs européennes, vont défier les insoumis pour ces élections avec la candidature de Raphäel Glucksmann, candidat également en 2019. Les insoumis repartent avec leur même tête de liste qu’en 2019, Manon Aubry. Ils s’affrontent sur des joutes verbales assez tendues. Les insoumis ont du mal à décoller pendant ces élections à contrario des socialistes. Ce scrutin renforce les socialistes dans leur défiance face au leader insoumis, ce qui créera des tensions notamment lors des élections législatives qui suivent les élections européennes suite à la dissolution prononcée par Emmanuel Macron.
Un été qui a fait plonger la gauche dans leur travers
Le 7 juillet au soir, le Nouveau Front Populaire arrive en première position, mais avec une faible avance devant le Rassemblement National, le parti présidentiel et les Républicains. Emmanuel Macron ne reconnaît pas la victoire de la gauche. La gauche a du mal à trouver un nom pour gouverner, les uns et les autres ayant du mal à se mettre d’accord. Le vendredi 12 juillet 2024, Fabien Roussel annonce un nom en la personne Huguette Bello, proche de Jean-Luc Mélenchon mais elle ne plait pas aux socialistes. Elle est débranchée deux jours plus tard. Deux heures avant l’interview du 23 juillet d’Emmanuel Macron, ils se mettent tous d’accord, sur le nom de Lucie Castets, mais encore une fois, le président n’a que faire. Après des JO plutôt réussi, la gauche s’enlise et est voit les portes du pouvoir se refermer devant eux.
Jean-Luc Mélenchon a quitté le PS en 2008 car il considérait le parti comme un frein à son rêve de devenir Président de la République. Il a toujours été éloigné des responsabilités au sein du parti à la rose. A noter qu’en 2000, le leader insoumis avait été ministre sous Jospin. Depuis ce temps, avec son nouveau parti, Jean-Luc Mélenchon essaie par tous les moyens d’occuper le terrain à gauche mais il n’arrive pas à accéder aux postes à responsabilité . Face à ces échecs récurrents devrait-il se retirer pour laisser les jeunes s’exprimer? Connaissant le caractère du personnage difficile à imaginer. Réponse aux prochaines élections présidentielles.
