Depuis la rentrée des classes début septembre, chaque mercredi et jeudi, les françaises et les français manifestent dans la rue pour dénoncer la conjoncture économique des institutions.
Le jeudi depuis les calendes grecques, c’est le jour ciblé par les syndicats pour défendre ou combattre l’austérité économique que connaît la France depuis plus de cinq ans. Retour sur une journée de plusieurs luttes.
Le personnel de santé a défilé ce matin devant le siège régional de l’ARS situé au 241 rue Garibaldi dans le troisième arrondissement de Lyon. Le but est d’interpeller sur la situation critique des services publics de santé. La santé, premier fleuron français, souffre de sa concurrence avec le privée, ayant moins de moyens économiques, manque de personnel…

A midi, devant la poste, rue du Dauphiné dans le même arrondissement devant cet entité du service public, une entité indispensable à un quartier, car cela permet aux petites gens et aux retraités à faible revenu, de pouvoir compter sur un service public de proximité. La poste a fait le choix depuis plusieurs années de devenir une banque postale, et de réduire la voilure en fermant les petits bureaux de poste de proximité.
Deux heures plus tard, le mouvement associatif a convoqué la presse dans ses bureaux pour rappeler la baisse de subventions indispensables à la survie de chaque structure. Tout le monde est touché, la culture, l’écologie, le monde associatif en général…

. A l’échelle de la région Aura, cela représente 241600 emplois. Une association s’inscrit dans un territoire avec un projet défini pour le territoire en question. Egalement, l’engagement des jeunes en services civiques est mis à mal car plus de 15000 jeunes ne pourront prétendre à cet engagement à cause de la baisse de subventions.
Boris Ferrier, responsable de la MJC de Ménival nous en dit un peu plus :
Un jeudi avec une grisaille notable sur tous les points autant économique, culturel que politique. Peut-être que vendredi sera ensoleillé, comme on dit, les mouches peuvent vite changer d’âne.