Lyon franchit une nouvelle étape dans sa lutte contre les inégalités en matière de besoins primaires tels que dans le domaine de l’hygiène. En effet, la ville de Lyon s’apprête à ouvrir un nouvel établissement de bains-douches dans un lieu stratégique derrière la gare Perrache au plein cœur de la presqu’île.
Cette initiative, attendue pour 2027, vise à offrir non seulement des services d’hygiènes de base, mais il s’inscrit également dans une vision à long terme d’une ville où la lutte contre la précarité est ancrée dans les préoccupations municipales.
Une réponse à un besoin essentiel
Depuis le début de la crise sanitaire en 2020, l’escalade de la précarité à Lyon a engendré une hausse significative des besoins en matière d’hygiène et de services sociaux, un phénomène qui se reflète notamment dans l’augmentation drastique de l’utilisation du seul bain-douche de la ville, dont la fréquentation a bondi de 37 % depuis la pandémie de la COVID, mettant en relief le besoin urgent d’expansion de ces services.
Ce projet est un investissement de taille pour la ville, avec un budget estimé à 2,2 millions d’euros, dirigé uniquement vers les besoins essentiels. Le lieu disposera de divers espaces, avec des douches évidemment, mais aussi des services secondaires tel qu’une laverie ou une bagagerie. Le but étant de garantir l’accessibilité égale et équitable des services d’hygiène afin d’assurer le respect de la dignité humaine de tout un chacun.
Il s’inscrit dans une démarche de la municipalité visant à montrer et renforcer son soutien aux plus vulnérables et à promouvoir l’accessibilité des besoins primaires à tous, ce complexe témoigne d’une réponse concrète et proactive à une problématique universelle.
Pour mieux comprendre cette démarche et les enjeux derrière ce projet, Sandrine Runel, adjointe au maire de Lyon chargée des affaires sociales et de la solidarité, a répondu à nos questions et nous en dis plus sur le positionnement du projet
Une prise de position humaine importante
En regardant en arrière, l’histoire des bains-douches à Lyon témoigne de leur importance sociale au fil du temps. Leur histoire est riche, remontant au XIXe siècle ; lorsque les premiers établissements ont été mis en place pour trouver des solutions à la demande croissante des services d’hygiène de base dans un contexte sévère d’inégalité hydraulique.
Au fil des années, ces lieux sont devenus de véritables institutions sociales, jusqu’en 2016 où les contraintes budgétaires entourant le maintien de ces lieux ainsi que des changements dans les politiques publiques ont déclencher un débat sur leur nécessité dans nos sociétés dites « modernes » et ont donc engendré la fermeture de tous les bains-douches de la ville hormis celui du 7e arrondissement.
Néanmoins, les chiffres et les décisions prises aujourd’hui démontrent que le besoin est toujours bien présent.
Cette politique illustre une prise de conscience croissante de l’importance de la solidarité et de l’inclusion, c’est un engagement renouvelé qui illustre une politique publique socialement engagée. En effet, la municipalité se veut garantir à chaque individu la possibilité de se laver et de prendre soin de lui, quel que soit son contexte socio-économique, reflète d’une vision profondément humaine visant à promouvoir le respect de la dignité humaine pour tous les habitants.
La ville de Lyon annonce de nouveaux bains-douches au cœur de la presqu’île.
Lyon franchit une nouvelle étape dans sa lutte contre les inégalités en matière de besoins primaires tels que dans le domaine de l’hygiène. En effet, la ville de Lyon s’apprête à ouvrir un nouvel établissement de bains-douches dans un lieu stratégique derrière la gare Perrache au plein cœur de la presqu’île.
Cette initiative, attendue pour 2027, vise à offrir non seulement des services d’hygiènes de base, mais il s’inscrit également dans une vision à long terme d’une ville où la lutte contre la précarité est ancrée dans les préoccupations municipales.
Une réponse à un besoin essentiel
Depuis le début de la crise sanitaire en 2020, l’escalade de la précarité à Lyon a engendré une hausse significative des besoins en matière d’hygiène et de services sociaux, un phénomène qui se reflète notamment dans l’augmentation drastique de l’utilisation du seul bain-douche de la ville, dont la fréquentation a bondi de 37 % depuis la pandémie, mettant en relief le besoin urgent d’expansion de ces services.
Ce projet est un investissement de taille pour la ville, avec un budget estimé à 2,2 millions d’euros, dirigé uniquement vers les besoins essentiels. Le lieu disposera de divers espaces, avec des douches évidemment, mais aussi des services secondaires tel qu’une laverie ou une bagagerie. Le but étant de garantir l’accessibilité égale et équitable des services d’hygiène afin d’assurer le respect de la dignité humaine de tout un chacun.
Il s’inscrit dans une démarche de la municipalité visant à montrer et renforcer son soutien aux plus vulnérables et à promouvoir l’accessibilité des besoins primaires à tous, ce complexe témoigne d’une réponse concrète et proactive à une problématique universelle.
Pour mieux comprendre cette démarche et les enjeux derrière ce projet, Sandrine Runel, adjointe au maire de Lyon chargée des affaires sociales et de la solidarité, a répondu à nos questions et nous en dis plus sur le positionnement du projet.
Une prise de position humaine importante
En regardant en arrière, l’histoire des bains-douches à Lyon témoigne de leur importance sociale au fil du temps. Leur histoire est riche, remontant au XIXe siècle ; lorsque les premiers établissements ont été mis en place pour trouver des solutions à la demande croissante des services d’hygiène de base dans un contexte sévère d’inégalité hydraulique.
Au fil des années, ces lieux sont devenus de véritables institutions sociales, jusqu’en 2016 où les contraintes budgétaires entourant le maintien de ces lieux ainsi que des changements dans les politiques publiques ont déclencher un débat sur leur nécessité dans nos sociétés dites « modernes » et ont donc engendré la fermeture de tous les bains-douches de la ville hormis celui du 7e arrondissement.
Néanmoins, les chiffres et les décisions prises aujourd’hui démontrent que le besoin est toujours bien présent.
Cette politique illustre une prise de conscience croissante de l’importance de la solidarité et de l’inclusion, c’est un engagement renouvelé qui illustre une politique publique socialement engagée. En effet, la municipalité se veut garantir à chaque individu la possibilité de se laver et de prendre soin de lui, quel que soit son contexte socio-économique, reflète d’une vision profondément humaine visant à promouvoir le respect de la dignité humaine pour tous les habitants.
Essia Ben Milled