L’année 2022 commence très fort pour Omart, l’incubateur d’artistes, qui débute la saison avec leur premier artiste Remy:Badout. Il expose dans leur galerie l’« Omarterie » au 10 Quai des Célestins, depuis le 4 janvier et pendant un mois.
Pour cette troisième saison, Omart présente depuis le 4 janvier, le premier artiste de l’année Remy: Badout. Créée en janvier 2020 et née de la contraction des termes anglais Home et de Art, cette entreprise lyonnaise expose des artistes de tous types, 10 par an pour former un collectif. Leur collection, composée de trois œuvres, sera exposée dans des entreprises, mais également pendant un mois dans l’« Omarterie », leur galerie. C’est ce qu’ils appellent « un programme d’incubation » d’artistes ; le but est de « dispenser conseils et accompagnement afin d’initier et/ou consolider leur carrière artistique », explique Gaëlle Viegas Teichner, créatrice d’Omart.
« On réunit vraiment toutes les techniques au sein d’Omart »
Pour ce faire, leur directrice artistique Audrey Tirial fait d’abord une pré-sélection d’artistes (qu’elle découvre grâce à des expositions ou des événements culturels), issus du digital, de la photographie, de la peinture à l’huile, de la gouache, de l’aquarelle. « On réunit vraiment toutes les techniques au sein d’Omart », précise Gaëlle Viegas Teichner. Une fois le choix fait, les artistes doivent réaliser une œuvre unique représentant… un homard ! C’est là que le Comité Artistique d’Accompagnement fait son apparition, lui, qui doit sélectionner les artistes du collectif qui seront exposés, notamment dans l’« Omarterie ».
« Notre galerie s’adresse au grand public, souligne Gaëlle V.T. On a maintenant une fréquentation croissante. » Elle est ouverte à tous et gratuite, de 10 heures à 19 heures, du jeudi au samedi. Tous les premiers mardis de chaque mois, il y a un vernissage de l’exposition du nouvel artiste, en sa présence.
L’incubateur va également lancer leur première exposition d’économie circulaire « A(i)rt de famille », à la Part-Dieu le 5 février. « On va inviter les Lyonnais à confier à nos artistes des objets en quête, en attente d’une seconde vie. Ils vont être sublimés par nos artistes, pour créer une scénographie dans les anciens bureaux de la Caisse d’Epargne, situé boulevard Eugène-Deruelle. »