Au croisement du théâtre d’ombres et du concert de musique de chambre, « La Nuit transfigurée » transporte le public dans un univers sensoriel où les émotions se dessinent autant qu’elles s’écoutent. Première représentation hier soir au Théâtre de la Renaissance à Oullins.
Présentée par Le Théâtre de Nuit, en collaboration avec le sextuor à cordes La Camerata, la pièce s’adresse à un public à partir de 11 ans.
Sur scène, les silhouettes prennent vie au rythme des cordes et des lumières. Chaque geste, chaque vibration s’entremêle dans un dialogue poétique entre la figure et le son. Inspirée par l’œuvre musicale d’Arnold Schönberg, cette création rend hommage à la puissance de la métamorphose : celle des corps, des émotions et de la nuit elle-même.
Ici, l’ombre n’est plus simple absence de lumière : elle devient matière, langage, respiration. Dans un décor minimaliste mais profondément expressif, la compagnie explore les zones floues entre le visible et l’invisible, le réel et le rêve.
« La Nuit transfigurée » est une expérience à la fois intime et grandiose, une invitation à se laisser envelopper par la beauté du geste et la force du son — une nuit qui, assurément, transforme.
Géraldine Kouzan nous rappelle la genèse du projet dans cette petite interview :




