L’UFOLEP du Rhône a lancé la 5ème édition de leur Parcours coordonné au centre social et culturel Jean et Joseph Peyri à Vaulx-en-Velin. Un dispositif qui propose à des jeunes issus de quartiers prioritaires plusieurs activités pendant une durée de 8 mois.
Réduire les inégalités, inclure socialement et promouvoir l’insertion par le sport : voilà l’objectif du Parcours coordonné. Rendez-vous les lundis et mardis au centre socioculturel Peyri pour une quinzaine de jeunes de 18 à 25 ans afin de découvrir le parcours de formation. « Un parcours de vie où le jeune est au centre de notre intérêt et de notre attention. On s’attelle véritablement à prendre son projet individuel, personnel, social, professionnel » , explique Marilyne Faath, directrice départementale technique de l’UFOLEP Rhône.
Le parcours débute tout d’abord par à un séjour de cohésion avec des activités en pleine nature au centre de la Ligue de l’enseignement, pour que les jeune puissent mieux se connaître entre eux. Puis, les participants prennent part à des ateliers dits « citoyens » pour les accompagner dans leurs objectifs personnels et professionnels avec des rédactions de CV et de lettres de motivation et un apprentissage sur la posture professionnelle. C’est également l’occasion pour les jeunes de profiter du réseau, composé d’association et de partenaires sportifs.
Les différentes formations
Viens alors les formations plus professionnalisantes, notamment pour obtenir le Certificat de qualification professionnelle Animateur Loisir Sportif (CQP ALS), option Jeux sportifs et jeux d’opposition. Une compétence qui touche à tous les sports collectifs, les sports d’opposition comme la lutte et les sports de raquettes. « C’est le premier niveau de qualification professionnelle qui permet d’encadrer dans le champ de l’animation sportive, qui donne droit au fameux sésame : la carte professionnelle », précise Cédric Godderidge, directeur régional de l’UFOLEP Auvergne-Rhône-Alpes. Chaque activité sportive s’étendra sur trois jours, avec au total 5 ou 6 sports moins classiques (ultimate, tchoukball ou encore floorball) pour mettre tout le monde sur un pied d’égalité et pour avoir une mixité. Les jeunes doivent ensuite réaliser un stage pour mettre en application l’enseignement de la formation, avec un minimum de 50 heures.
« Un parcours de vie où le jeune est au centre de notre intérêt et de notre attention »
Marilyne Faath, directrice départementale technique de l’UFOLEP Rhône
Les jeunes peuvent également réaliser plusieurs formations facultatives, qui leur sont proposées sur le reste de la semaine. Notamment, ils peuvent passer le certificat de Prévention et Secours Civique de niveau 1 pour apprendre les premiers secours ou encore le BAFA au sein de la ligue de l’enseignement pour approfondir leur formation.
Les missions de services civiques
Le parcours coordonné comprend également des missions de services civiques sportives, appelées VTT (Volontaire tout terrain) de 7 mois sur le multisport, l’accessibilité de tous à la pratique sportive… Mais ce n’est pas tout ; le parcours coordonné existe aussi au niveau national, puisqu’un deuxième partenariat a été fait avec le COJO Paris 2024. Il s’agit de proposer un service civique « génération 2024 » donnant le titre « d’ambassadeurs des Jeux Olympiques », afin de promouvoir le breakdance. Ce parcours-là fête sa deuxième édition cette année : « Notre rôle premier en tant qu’ambassadeur était déjà de faire comprendre aux gens ce que sont les danses urbaines », explique un des ambassadeurs de l’année précédente.
Un programme d’activité physique
Le dispositif « À mon rythme » est un programme d’activité physique adapté et individualisé sur 3, 6 ou 12 mois. Il traite de sport et de santé, à travers plusieurs ateliers. Il touche à l’alimentation avec les astuces ou le suivi de diététiciennes, et à l’activité physique avec l’accompagnement d’une enseignante Apa (activité physique adaptée à la santé), avec un « contrôle technique » et une évaluation de l’évolution physique.
« Le parcours coordonné est une marque déposée par la fédération UFOLEP. On y tient et on va le développer toujours un peu plus chaque année », conclut Cédric Godderidge.