Créée en 2015 par Renaud Colin, cette entreprise villeurbannaise cherche à rendre la pratique du vélo encore plus accessible aux familles. Pour cela, elle cherche à lever 400 000 euros. Rencontre.
Non loin du cours de la république, une petite cour d’immeuble en pleine ébullition. Renaud Colin et ses associés développent « un système qui permet de transformer un vélo normal en triporteur. Pour cela, il suffit juste d’enlever la roue avant et de venir fixer sur la fourche un châssis avec 2 roues. Après, on peut venir mettre différents types d’objets : soit pour transporter ses enfants, soit des courses ou des animaux», précise son fondateur. Ce produit, commercialisé depuis 2017, est distribué dans 180 magasins à travers l’Europe. «En parallèle, on a développé un autre produit qui est en train de sortir. On propose un vélo complet qui permet de transporter plein de choses mais qui a la compacité d’un vélo normal. En fait, à force de vendre notre triporteur, on a eu beaucoup de retour de nos clients qui souhaitaient avoir un vélo normal avec la capacité de charge d’un vélo-cargo », approfondit-t-il. L’entreprise cherche à faire connaître sa marque au plus grand nombre. Pour cela, une campagne de collecte de fonds sur internet a été lancée. L’objectif : atteindre les 400 000 euros pour « notre développement. On a commencer à commercialiser ‘’addbike’’ il y a 3 ans avant une phase de recherche de 2 ans. Cet argent va nous permettre de continuer à l’améliorer et à l’industrialiser l’extension de notre réseau à l’international.» Dans deux articles récents, le LBB vous faisait part de la décision de la métropole de donner une prime de 500 euros pour acheter un vélo. « Cette mesure est bénéfique pour nous puisqu’on a des clients lyonnais qui viennent. On doit être aux alentours de 20% de clientèle en plus grâce à cette mesure.» Cette mesure permettra aussi de créer de l’emploi dans l’entreprise. « D’ici à la fin de l’année, on a 2 embauches de prévus. Ces embauches sont accélérées par l’aide qui ont eu lieu, ce sont des personnes qui sont stagiaires dans la production et la communication.» Avec 50 000 euros de récolter, espérons que cette jeune entreprise locale aura l’argent tant espéré.